Ave Maria, gratia plena | Chant de l'Emmanuel Production Cathoglad Ave Maria, Gratia plena, Dominus tecum Benedicta tu In mulieribus , Et benedictus fructus ...
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Ave Maria,
Gratia plena,
Dominus tecum
Benedicta tu
In mulieribus ,
Et benedictus fructus
Ventris tui,
Sancta Maria,
Mater Dei,
Ora pro nobis
Peccatoribus,
Nunc et in hora
Mortis nostrae.
Ave Maria.
Paroles : Domaine public - Musique : Communauté de l'Emmanuel (L.-M. Gaisne) /© 2009, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
« Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir »
Lecture du livre du livre du prophète Jérémie (Jr 11, 18-20)
« Seigneur, tu m’as fait savoir,
et maintenant je sais,
tu m’as fait voir leurs manœuvres.
Moi, j’étais comme un agneau docile
qu’on emmène à l’abattoir,
et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi.
Ils disaient :
“Coupons l’arbre à la racine,
retranchons-le de la terre des vivants,
afin qu’on oublie jusqu’à son nom.”
Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice,
qui scrutes les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras,
car c’est à toi que j’ai remis ma cause. »
Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge !
On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi !
Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves,
me déchirer, sans que personne me délivre.
Juge-moi, Seigneur, sur ma justice :
mon innocence parle pour moi.
Mets fin à la rage des impies, affermis le juste,
toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste.
J’aurai mon bouclier auprès de Dieu,
le sauveur des cœurs droits.
Dieu juge avec justice ;
je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.
Est-ce de Galilée que vient le Christ ?
Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 7, 40-53)
En ce temps-là,
Jésus enseignait au temple de Jérusalem.
Dans la foule, on avait entendu ses paroles,
et les uns disaient :
« C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient :
« C’est lui le Christ ! »
Mais d’autres encore demandaient :
« Le Christ peut-il venir de Galilée ?
L’Écriture ne dit-elle pas
que c’est de la descendance de David
et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens,
qui leur demandèrent :
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent :
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent :
« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens,
y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi,
ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux,
celui qui était allé précédemment trouver Jésus,
leur dit :
« Notre Loi permet-elle de juger un homme
sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent :
« Serais- tu, toi aussi, de Galilée ?
Cherche bien, et tu verras
que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
Nous sentons dans l’évangile d’aujourd’hui l’excitation des foules, l’enthousiasme des uns, « c’est lui le Christ ! » et le refus catégorique des autres « aucun prophète ne surgit de Galilée. » Cet état de tension aboutit à une vraie rupture (en grec un « schisme ») : la foule se divise. C’est un phénomène qui se produit plusieurs fois dans l’évangile : les paroles ou les actes de Jésus poussent ses contemporains à se prononcer pour ou contre lui. Ces ruptures se font souvent à l’occasion de paroles de Jésus particulièrement exigeantes : certains renoncent à suivre Jésus parce que la marche à franchir paraît trop haute et trouvent des moyens de justifier leur retrait : « cette foule ne sait rien. » Dans ce temps de Carême, vécu dans ces circonstances si particulières, nous sommes aussi peut-être confrontés à cette tentation ; continuer à suivre Jésus dans ces conditions, n’est-ce pas trop demander ? Appuyons-nous alors sur cette confiance : il est le prophète envoyé par Dieu, le Christ, qui tient en main toutes choses. De tout danger et de tout mal il vient nous délivrer.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange