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Lumière dans nos vies, Emmanuel
LUMIERE DANS NOS VIES, EMMANUEL Lien partition : http://chants.ilestvivant.com/A-142588-lumiere-dans-nos-vies-emmanuel.aspx Chant de l'Emmanuel Paroles et mu...
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R. Lumière dans nos vies, Emmanuel,
Ton nom est « Dieu avec nous » !
Le don de ton Esprit nous renouvelle !
Tu nous appelles à demeurer en toi
Pour vivre en enfants du Père.
1. Sans fin, tu viens chercher,
Sauver tout homme perdu.
Par toi, nous renaissons,
Réconciliés avec Dieu !
2. Jésus, ressuscité,
Sauveur et prince de paix.
A toi la majesté !
Ton règne dure à jamais !
3. Esprit venu d’en haut,
Touche et transforme nos vies !
Fais-nous, dès aujourd’hui,
Sortir et porter du fruit !
Paroles et musique : Communauté de l’Emmanuel (L. Pavageau) Harmonisation : D. Rollo CD n°61 © 2017, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris /
« Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle »
Lecture de la deuxième lettre de saint Pierre apôtre (2 P 3, 12-15a. 17-18)
Bien-aimés,
vous attendez et vous hâtez l’avènement du jour de Dieu,
ce jour où les cieux enflammés seront dissous,
où les éléments embrasés seront en fusion.
Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où résidera la justice.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela,
faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut,
dans la paix.
Et dites-vous bien
que la longue patience de notre Seigneur,
c’est votre salut.
Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ;
prenez garde : ne vous laissez pas entraîner
dans l’égarement des gens dévoyés,
et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre.
Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance
de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité.
Amen.
D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge.
Avant que naissent les montagnes,
que tu enfantes la terre et le monde,
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.
Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.
Le nombre de nos années ? soixante-dix,
quatre-vingt pour les plus vigoureux !
Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ;
elles s’enfuient, nous nous envolons.
Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta splendeur à leurs fils.
« Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Alléluia. Alléluia. Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur, pour que nous percevions l’espérance que donne son appel. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 12, 13-17)
En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
Ce texte de l’évangile est souvent invoqué comme un fondement de la laïcité : il y aurait les choses de Dieu dont les gouvernants ne devraient pas s’occuper et les choses humaines qui ne concerneraient pas la religion. Peut-être faudrait-il être plus précis : qu’est-ce qui est à César et qu’est-ce qui est à Dieu ? Ce qui est à César c’est ce qui concerne notre vie en société, le maintien de la paix, l’établissement des conditions sociales pour permettre le bien commun, l’éducation, la santé… tant d’éléments de notre vie quotidienne que nous considérons parfois comme des droits ou des choses qui nous sont dues, mais qui doivent aussi faire l’objet de notre gratitude. Et pour ce qui est à Dieu ? Est-ce simplement la prière et ma dévotion personnelle, ou n’est-ce pas ma vie toute entière et l’univers dans son ensemble ? Devant Dieu il n’y a pas de séparation. Toute ma vie, publique et privée, l’ensemble de la vie sociale sont à remettre toujours sous le regard de Dieu. C’est peut-être ce qui justifie l’étonnement final de la foule. Jésus propose un chemin exigeant qui consiste à tout remettre devant Dieu.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange