Pèlerinage du 22 au 27 mai 2023

à l'abbaye de Saint-Rambert-en-Bugey

et aux sanctuaires

d'Ars, de Notre-Dame de la Salette

et de Notre-Dame du Laus

Lundi 22 mai

Nous voilà les 21 pèlerins du Diocèse prêts à embarquer pour ce périple qui va nous mener vers Ars et deux sanctuaires mariaux.

Cette première journée, nous avons cheminé vers notre logement à l’abbaye des religieuses de Notre Dame des Missions de Saint-Rambert-en-Bugey. Le Père Gérard Cousin nous invite à prier pour confier ce pèlerinage au Seigneur et à Marie, nous mettons le Père Pierre Bonnet, vicaire général et curé de la paroisse Sainte-Marie-en-Agenais qui nous a quittés dernièrement, au centre de ce pèlerinage. Durant le trajet le père Gérard et Michel nous racontent l’histoire du curé d’Ars, prêtre dans ce petit village où toute sa vie il accueillit les plus humbles et a confessé sans répit.

Après quelques péripéties, surtout pour notre chauffeur sur les routes étroites, nous sommes arrivés à notre lieu d’accueil au milieu d’un site presque paradisiaque, belle nature et calme.

Nous célébrons l’Eucharistie avec les religieuses et leur aumônier.

Mardi 23 mai

Nous partons vers Ars à la rencontre du Saint curé, saint patron de tous les prêtres du monde entier.

Très bien accueillis par les religieuses du sanctuaire, nous avons regardé une vidéo retraçant la vie de Saint Jean-Marie Vianney. Sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur.

Messe célébrée avec d’autres pèlerins et plus particulièrement des jeunes d’un lycée de Roanne. L’après midi, nous avons marché jusqu’au « monument de la rencontre » qui fait mémoire de l’arrivée de Saint Jean-Marie Vianney qui a demandé à un petit garçon son chemin et à qui le nouveau curé lui répondit :  « Moi, je te montrerai, le chemin vers Dieu. »

Visite du presbytère où nous avons pu comprendre dans quel dénuement il vivait . « Rien n’est trop beau pour Dieu ! » ne cesse de répéter l’abbé Vianney qui, si il vit lui-même dans une grande pauvreté, n’épargne ni sa fatigue ni ses économies pour embellir son église.

Les pèlerinages sont aussi moment de convivialité et c’est dans la bonne humeur que le soir, nous avons fêté l’anniversaire de l’un d’entre nous.

Mercredi 24 mai

Départ vers Notre Dame de la Salette. Route sinueuse au milieu des Alpes et nous arrivons à 1800 mètres d’altitude dans un site où le sanctuaire se niche.

C’est le 19 septembre 1846 que deux enfants Mélanie et Maximin furent témoins d’une apparition d’une « Belle dame » qui pleure et qui leur dit de vouloir « conter une grande nouvelle ». Elle invita les enfants à prier sans cesse pour la conversion des hommes et des femmes qui oublient le Seigneur en travaillant même le dimanche et elle finit son message en disant « Allons les enfants, faites le bien passer à tout mon peuple »

Depuis des foules se pressent à Notre-Dame de la Salette et ce sont les religieuses de la Congrégation de « Notre Dame de La Salette » qui ont porté ce message dans près de 30 pays.

La journée s’est terminée par une magnifique et surtout fervente procession aux flambeaux en serpentant dans la montagne.

« Vierge de la Salette

Tous nos cœurs sont à vous

En ce jour de fête

Du Ciel bénissez-nous »

Jeudi 25 mai

Toujours à Notre-Dame de La Salette, nous avons pu poursuivre notre parcours spirituel avec les laudes, les temps d’adoration, la célébration de l’Eucharistie, le chapelet, les Vêpres et à nouveau participer avec ferveur à la Veillée de prières avec la Procession Mariale aux flambeaux .

Vendredi 26 mai

Nous partons vers Notre-Dame du Laus. Nous quittons La Salette avec 4° au thermomètre pour arriver à Notre-Dame du Laus avec 26° .

Sanctuaire qui est très différent mais toujours dans un très bel environnement.

L’après-midi, le recteur du sanctuaire, nous raconte l’histoire de Benoîte Rencurel, voyante du lieu, avec beaucoup d’enthousiasme.

En 1664 Benoîte rencontre une Belle Dame qui lui dit être « La Dame Marie, la mère de mon très cher fils ». Ces apparitions ont eu lieu durant 54 ans et furent les plus longues. Le message spirituel se centre sur la souffrance des pêcheurs et en même temps sur leur salut en Jésus-Christ par sa croix et sa résurrection. C’est un message qui invite les pèlerins à vivre le sacrement de réconciliation et l’Eucharistie.

L’après-midi, nous avons fait le chemin spirituel allant de la « Chambre de Benoîte » à la « Chapelle du Précieux-Sang », où nous faisons mémoire des 5 visions de Benoîte, visions de Jésus crucifié à la croix d’Avançon , visions qui la pénètrent d’un amour intense pour Dieu et la poussent à offrir toutes ses souffrances et sa vie entière pour le salut des pêcheurs.

Après le repas nous avons été invités à nous retrouver, comme Benoîte, dans la chapelle des apparitions; en ce lieu nous pouvons nous confier à notre Mère du Ciel qui nous comble de ses douceurs.

Une fois dans la chapelle de Bon-Rencontre nous pouvons réaliser trois gestes :

- nous marquer de l'huile de la lampe, en regardant le tabernacle pour poser un acte de foi en la puissance de Jésus-Christ, réellement présent au Saint Sacrement,

- nous placer sur la tombe de Benoîte et solliciter l'intercession de la bergère, surtout pour des besoins de réconciliations

- nous rendre derrière la chapelle pour découvrir la statue de Notre-Dame des grâces : à la Vierge Marie nous pouvons demander de nombreuses grâces.

Samedi 27 mai

Notre pèlerinage se termine et nous rentrons vers Agen remplis de paysages magnifiques, de temps de partage et d’amitié, mais le cœur plein de toutes ces rencontres et revigorés dans notre Foi.
 

À l'abbaye de Saint-Rambert-en-Bugey :

Au sanctuaire d'Ars :

Au sanctuaire de Notre-Dame de La Salette :

Au sanctuaire de Notre-Dame du Laus :