6 décembre 2023
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20:41
Dieu nous invite à sa table.
C’est le point commun des trois textes de ce jour.
Première lecture
« Le Seigneur préparera un festin et essuiera les larmes sur tous les visages » (Is 25, 6-10a)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Psaume
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2cd-3, 4, 5, 6)
R/ J’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours. (Ps 22, 6cd)
Évangile
Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. (Mt 15, 29-37)
Évangile selon saint Matthieu 15, 29-37
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Dans la première lecture, c’est un repas « préparé par le Seigneur », un repas de luxe, avec des viandes grasses, succulentes, et des vins capiteux et décantés … un repas de victoire sur la mort. Le Seigneur essuiera toute larme sur tous les visages, et remettra la joie dans le cœur de tous.
À qui est destiné ce festin ? À tous les peuples, toutes les nations.
« Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés. »
C’est une vision de la vie éternelle après la victoire du Messie sur la mort, une vision du festin des noces de l’Agneau avec son Église.
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »
Le psaume aussi nous parle de repas, préparé lui aussi par le Seigneur, le berger qui nous mène reposer « sur des près d’herbes fraîches. » quand nous sommes sur terre …
Mais quand nous traversons les ravins de la mort, le Seigneur est toujours là, qui nous guide et nous rassure … et c’est vrai qu’au moment de la mort, on a sans doute besoin que quelqu’un nous guide, que quelqu’un nous rassure … Dieu est toujours là … mais est-ce qu’on lui demandera de l’aide ? …
En tout cas, on sait qu’on nous attend là-bas, peut-être pas en grande pompe, mais pas loin : « Tu prépares la table pour moi (…) ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. »
On a l’impression que chacun est un invité d’honneur dans la maison du Seigneur … pour la durée de ses jours … et si on est dans l’au-delà, c’est pour l’éternité …
Dans la première lecture, c’est un repas « préparé par le Seigneur », un repas de luxe, avec des viandes grasses, succulentes, et des vins capiteux et décantés … un repas de victoire sur la mort. Le Seigneur essuiera toute larme sur tous les visages, et remettra la joie dans le cœur de tous.
À qui est destiné ce festin ? À tous les peuples, toutes les nations.
« Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés. »
C’est une vision de la vie éternelle après la victoire du Messie sur la mort, une vision du festin des noces de l’Agneau avec son Église.
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »
Le psaume aussi nous parle de repas, préparé lui aussi par le Seigneur, le berger qui nous mène reposer « sur des près d’herbes fraîches. » quand nous sommes sur terre …
Mais quand nous traversons les ravins de la mort, le Seigneur est toujours là, qui nous guide et nous rassure … et c’est vrai qu’au moment de la mort, on a sans doute besoin que quelqu’un nous guide, que quelqu’un nous rassure … Dieu est toujours là … mais est-ce qu’on lui demandera de l’aide ? …
En tout cas, on sait qu’on nous attend là-bas, peut-être pas en grande pompe, mais pas loin : « Tu prépares la table pour moi (…) ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. »
On a l’impression que chacun est un invité d’honneur dans la maison du Seigneur … pour la durée de ses jours … et si on est dans l’au-delà, c’est pour l’éternité …
Quant à l’Évangile, Jésus est près de la mer de Galilée.
« Il gravit la montagne et là, il s’assit. » signe qu’il va faire un enseignement …
« De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. »
Là encore, on voit la sollicitude pour les petits, les faibles, les malades.
Il ne peut pas s’empêcher, quand il en voit, de les guérir …
C’est là son enseignement : il redonne vie sociale à des malades, leur rend la joie de vivre. Il montre en action la bonté de Dieu pour les faibles et les petits … Tout cela vaut mieux qu’un long discours …
Et la foule rendit gloire au Dieu d’Israël.
Mais Jésus ne s’arrête pas là : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
Sollicitude jusqu’au bout …
« Combien de pains ? sept et quelques poissons »
Et Jésus renouvelle la multiplication des pains et des poissons … après avoir rendu grâce à son Père …
...
Non seulement il guérit les malades … mais il donne à manger par précaution à ceux qui pourraient ensuite défaillir en chemin …
Vraiment, Dieu prend soin de nous …
En sommes-nous toujours conscients ?
Seigneur Jésus,
Tu nous aimes, et ne cesse de nous aimer … même si nous ne faisons pas toujours un compte avec toi.
Malgré notre bonne volonté, nous passons souvent à côté de toi sans te voir, toi, ou l’un de ces petits qui sont grands pour toi. Pardonne-nous.
Non seulement il guérit les malades … mais il donne à manger par précaution à ceux qui pourraient ensuite défaillir en chemin …
Vraiment, Dieu prend soin de nous …
En sommes-nous toujours conscients ?
Seigneur Jésus,
Tu nous aimes, et ne cesse de nous aimer … même si nous ne faisons pas toujours un compte avec toi.
Malgré notre bonne volonté, nous passons souvent à côté de toi sans te voir, toi, ou l’un de ces petits qui sont grands pour toi. Pardonne-nous.
Mercredi de la 1ère semaine de l’Avent – 6 décembre 2023