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28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 18:46
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)
RÉFLEXIONS SUR LA LETTRE PASTORALE DE Mgr Pierre-Marie CARRÉ, LE 2 DÉCEMBRE 2023 À MONBRAN (Foulayronnes)

 

Samedi 2 décembre 2023, en cette après-midi de l’Avent, quelques paroissiens sesont retrouvés à la salle communale de Monbran, pour écouter Georges Morin, Diacre,  nous proposant quelques réflexions sur la Lettre Pastorale de Mgr Carré. Il était accompagné par l’abbé Salomon Djé.

 

L’auditoire très intéressé et très attentif a pu profiter de ce beau moment qui s’est prolongé par la Messe célébrée en l’église Saint Jean-Baptiste de Monbran.

 

Voici quelques extraits de cette intervention proposés par Georges Morin :

 

Réflexions autour de la Lettre pastorale - Année pastorale 2023 - 2024

de Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Administrateur apostolique (L.P.A.A)

Paroisse Sainte Marie en Agenais (2 décembre 2023)

 

  1. Le diocèse d’Agen 

 

  1. Comment voyons-nous notre diocèse ? qu’est-ce qui le définit le mieux ?

Nous avons le sentiment que, malgré notre faible population, et sa ruralité, nous sommes les héritiers d’une riche tradition chrétienne. Nous portons en nous une capacité d’adaptation aux nouvelles réalités sociales et économiques, en nous tournant vers les technologies de communication, les transformations des productions agricoles (l’Agropole), les atouts touristiques, (Bastides médiévales, promenades fluviales, la formation universitaire, l’École nationale d’administration pénitentiaire ENAP, la recherche et l’innovation technologique, etc…)

Nous avons le désir de poursuivre nos pratiques diocésaines pour « une vivante Église », en fonction des orientations de la conférence des évêques. Plusieurs services regroupent les paroisses des cinq doyennés : formation et groupes bibliques, pastorale des funérailles, catéchèse, aumôneries de l’enseignement public, aumôneries des prisons et aumôneries des hôpitaux, pastorale de la santé, pèlerinages, pastorale familiale, pastorale du tourisme, pastorale des migrants, pastorale de jeunes… cette liste n’est pas exhaustive, mais elle indique le dynamisme de nos missions diocésaines.

La « portion du peuple de Dieu » confiée à notre évêque, Mgr Hubert Herbreteau pendant 18 années, a cheminé avec courage et joie, exprimant par là sa « réalité sociale et spirituelle ». Si notre diocèse n’est pas « toute » l’Église du Christ, mais celle-ci y est contenue « toute entière », en tant qu’ « Église particulière » (cf. L.P.A.A., p. 1, § Le diocèse, alinéa 2).

 

  1. Lien entre le diocèse et la paroisse, ou un mouvement diocésain  

Nous participons aux pèlerinages diocésains, à l’hospitalité diocésaine de Lourdes, au Secours catholique, lequel est jumelé avec le diocèse de Périgueux. Participation d’une paroissienne au CCFD, en tant que membre actif, Service évangélique des Malades, aumônerie hospitalière (hôpital spécialisé de La Candélie). Participation à l’équipe diocésaine du catéchuménat.

Autre participation élargie : Officialité interdiocésaine de Bordeaux-Poitiers, avec la mission d’un paroissien en tant que « défenseur du lien ».

D’autres activités ont existé précédemment, en rapport avec l’implication pluriannuelle de paroissiens mais qui ont cessé leurs fonctions, soit en raison de mutations professionnelles, soit en raison de l’âge.

 

  1. L’Évêque

 

  1. Comment percevons-nous le rôle de l’Évêque ?

Il a la plénitude du sacrement de l’Ordre, et avec les autres évêques et le souverain Pontife, il fait partie du collège épiscopal, successeurs des Apôtres. Il a la charge des « tria munera », c’est-à-dire des trois fonctions canoniques : l’enseignement, la sanctification et le gouvernement du peuple de Dieu.

Il est le facteur dynamique qui nous fait avancer, en veillant sur la pratique religieuse dans le diocèse, pour éviter toute déviation par rapport à l’orthodoxie de notre Credo. Il assure la coordination du presbyterium, c’est-à-dire des prêtres chargés de le seconder dans ses missions. Il doit rester à l’histoire de son ministère épiscopal, comme l’indique l’étymologie « épiscope », le surveillant, ou le veilleur. Il est « marié » avec le peuple qui lui est confié, d’où la remise de l’anneau épiscopal lors de son ordination, signe de son alliance.

  1. Qu’attendons-nous de notre évêque ?

Tout d’abord, nous attendons un homme de foi, d’une grande profondeur spirituelle, un priant, un « porteur du Christ, un christophoros », un connaisseur des Écritures et des Pères de l’Église.

Nous espérons qu’il saura observer notre vie diocésaine, bien la connaître, son histoire, et nous apporter son expérience de pasteur, pour que la où c’est possible, il puisse insuffler un nouveau dynamisme, donner force et confiance à son peuple.

Et pourquoi pas, être « une main de fer dans un gant de velours ».

 

  1. Notre vie diocésaine

 

  1. Organisation de notre vie diocésaine : A quoi participons-nous ?

Nous avons évoqué les services diocésains (cf. § I. 2 supra) auxquels nous participons ou avons participé. Ils sont issus du ministère du Christ impliquant une onction du Saint-Esprit comme pour les sacrements de l’initiation chrétienne (baptême et confirmation).

Nous formons l’Église-Corps mystique du Christ (LG 7, 20). Par le baptême, nous sommes rendus semblables au Christ, cela nous donne une immense responsabilité, et nous devons en prendre conscience chaque jour, et à chaque eucharistie. Bien que différents et uniques, chacun fait partie d’un même corps (cf. 1 Co 12, 13). Le Christ en est la tête. Il est Principe, premier né d’entre les morts (LG 7). D’où cette réalité mystique : c’est une société organisée hiérarchiquement, d’une part, et corps mystique d’autre part. (LG 8)

Nous avons donc cette dimension duelle : Église terrestre et Église enrichie des biens céleste. Elle est ainsi une seule et même réalité complexe comprenant un élément humain et un élément humain qui ne se confondent pas, mais se juxtaposent.

  1. Quelle complémentarité voyons-nous entre les diverses vocations ?

Chaque vocation est unique, dans la mesure où elle résulte « d’un appel ». L’origine de cet appel fait l’objet d’un discernement, avant tout engagement, dans un institut religieux, dans une association de fidèles, ou en vue d’un ministère diaconal ou sacerdotal. Cet appel a son origine en Dieu qui agit par son Esprit-Saint et de sa façon de conduire l’Église universelle et/ou diocésaine. Ces diverses vocations ne sont pas forcément autonomes mais convergentes, et dont nous ne voyons, ou ne verrons les fruits qu’a posteriori. Si nous prenons l’exemple sur le Foyer de Charité de Notre Dame de Lacépède, nous constatons qu’une de ses missions essentielles est la formation des laïcs, en développant la prière communautaire, et en approfondissant l’enseignement de l’Église. L’accent est mis sur la connaissance des Écritures et à ce titre, le Foyer constitue un apport complémentaire à tout ce qui est fait dans le diocèse auprès des jeunes, et des personnes en situation personnelle difficile (doutes, drames familiaux, recherche et affermissement de vocations, etc… En outre de membres du Foyer participent à des services diocésains : apostolat de la prière, préparation au mariage, accompagnement des veufs, des personnes divorcés, des jeunes, etc…

  1. Comment préparer l’avenir ?

La première des choses à faire pour notre évêque est d’observer, d’être à l’écoute, de redonner courage et force à toutes les femmes et hommes de bonne volonté. Mettre en route, donner confiance, susciter l’enthousiasme. Identifier les forces et faiblesses du diocèse. « C’est quand je suis faible que je suis fort », dit Saint Paul (2 Co 12, 11), et aussi : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure (2 Co 12, 10). »

 

  1. Que voudrions-nous dire à notre futur évêque ?

« N’ayez pas peur », le Seigneur est avec vous, comme le dit l’Ange Gabriel à Marie.

Ayez confiance, comme nous avons confiance. Le Seigneur n’abandonne jamais ceux qu’il a enracinés dans son amour. Aidons-nous les uns les autres, comme il nous aide.

 

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