Fresque de l’Anastasis (Résurrection). Le Christ prend Adam et Ève par le poignet pour les sauver de la mort et de l’Enfer.
La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile de Vatican II.
Elle n’est plus le dernier dimanche d’octobre, mais le dernier dimanche de l’année liturgique : elle devient ainsi comme le couronnement de l’année liturgique. Elle porte le titre de Solennité du Christ, Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la célébration. Elle nous donne l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.
En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ». Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix. « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel. Jésus Christ est le souverain de la terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Évangile de Jean.
En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
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MESSES DE CE WEEK-END :
Samedi 23 novembre : 18 heures, église Saint Arnaud
à Bajamont
Dimanche 24 novembre : 10h30, église Saint Pierre-ès-Liens
à Pont du Casse
En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » |
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » |
COMMENTAIRE
Beaucoup de gens avaient de fausses attentes du Messie qui viendrait. Ils espéraient que le Messie les délivrerait des oppresseurs romains et établirait son royaume terrestre. Mais Jésus n’était pas venu pour renverser des pouvoirs politiques, il était venu pour prêcher le royaume et la justice de Dieu et pour mourir sur la croix pour nos péchés. Il le dit lui–même à Pilate « mon royaume n’est pas de ce monde ». Si Jésus est roi c’est parce que le Père a décidé que son Fils se ferait homme pour devenir Roi. Ce royaume était au milieu de nous lorsque Jésus prêchait et accomplissait des miracles (Lc 17, 20–21)