Elle sortira en France en librairie d'ici la fin de la semaine, dans la collection Documents d'Eglise de la Coédition Bayard / Cerf / Fleurus-Mame, avec une préface de Mgr Pierre-Marie Carré, Archevêque de Montpellier et Vice-Président de la Conférence des évêques de France, qui fut le Secrétaire Spécial du Synode sur la nouvelle évangélisation tenu à Rome en octobre 2012.
Pour consulter l'article de LaCroix, cliquez sur le lien suivant: link
« Je désire m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années »
Sept pistes
Evangelii gaudium se concentre donc sur sept pistes par lesquelles le pape argentin veut « encourager et orienter dans toute l’Église une nouvelle étape évangélisatrice, pleine de ferveur et de dynamisme » :
– la réforme de l’Église décrite « en “sortie” missionnaire » et qu’il engage dans un triple « non » à l’économie de l’exclusion, à la nouvelle idolâtrie de l’argent, à l’argent qui gouverne au lieu de servir, et aux disparités qui engendrent la violence ;
– les tentations des agents pastoraux, « des évêques jusqu’au plus humble et caché des services ecclésiaux » qu’il met en garde, dans une partie très exigeante, contre « une accentuation de l’individualisme, une crise d’identité et une baisse de ferveur » ;
– l’Église « comprise comme la totalité du peuple de Dieu qui évangélise » et qu’il envisage en totale continuité avec Lumen gentium, la constitution dogmatique du concile Vatican II ;
– l’homélie et sa préparation, « pierre de touche pour évaluer la proximité et la capacité de rencontre d’un pasteur avec son peuple » ;
– l’insertion sociale des pauvres, chaque chrétien et chaque communauté étant « appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société » ;
– la paix, qui « ne peut pas être comprise comme un irénisme ou comme une pure absence de violence obtenue par l’imposition d’un secteur sur les autres » mais « le fruit du développement intégral de tous », et le dialogue social ;
– les motivations spirituelles pour la tâche missionnaire, longue conclusion sur l’esprit missionnaire et la place de l’Esprit Saint, rappelant que « Jésus veut des évangélisateurs qui annoncent la Bonne Nouvelle non seulement avec des paroles, mais surtout avec leur vie transfigurée par la présence de Dieu ».