DIMANCHE 03 MAI (Quatrième Dimanche de Pâques)
Avec Père JACQUES SEVIN (1882-1951)

par l'abbé Jérôme POMIÉ

Prêtre référent du Service diocésain du Catéchuménat

Chers amis,

Saint Dimanche, malgré le confinement !

Vous trouverez, en PJ, les deux temps spi pour ce jour. Nous aurons à
cœur de prier pour les vocations avec la figure du Père Jacques Sevin,
fondateur du Scoutisme en France. Nous remercions Marie-Caroline BOUGÈS
pour sa préparation. Elle accompagne Marielle, appelée, de la Paroisse
Saint-Joseph de Villeneuve.

Ce dimanche, je célèbre la messe à 11h, les Vêpres solennelles et la
bénédiction du Saint-Sacrement à 18h, les Complies à 22h. ces derniers
seront précédés de la prière pour les vocations à 21h30. Ces
célébrations seront retransmises, je l'espère, en direct sur la chaîne
du catéchuménat. (cliquer sur le lien)


Amitiés

Votre Abbé, Jérôme

Quelques liens :
 

- Père Sevin, entraîneur d'âmes :

- Le scoutisme :

+ Aux origines :

- Mois de Marie :
+ Marie, mère du Christ et notre mère :

+ "En prière chantée" :

+ Avec Saint Bernard :

1. Si le vent des tentations s’élève,

Si tu heurtes le rocher des épreuves.

Si les flots de l’ambition t’entraînent,

Si l’orage des passions se déchaîne :

R. Regarde l’étoile, invoque Marie,

Si tu la suis, tu ne crains rien !

Regarde l’étoile, invoque Marie,

Elle te conduit sur le chemin !

2. Dans l’angoisse et les périls, le doute,

Quand la nuit du désespoir te recouvre.

Si devant la gravité de tes fautes

La pensée du jugement te tourmente :

3. Si ton âme est envahie de colère,

Jalousie et trahison te submergent.

Si ton coeur est englouti dans le gouffre,

Emporté par les courants de tristesse :

4. Elle se lève sur la mer, elle éclaire,

Son éclat et ses rayons illuminent.

Sa lumière resplendit sur la terre,

Dans les cieux et jusqu’au fond des abîmes.

CODA

Si tu la suis, tu ne dévies pas,

Si tu la pries, tu ne faiblis pas.

Tu ne crains rien, elle est avec toi,

Et jusqu’au port, elle te guidera.

- Quelques chants (scoutisme et Père Sevin :

+ chant de la Promesse :

+ La voix des petits :

+ Peur ? :

+ Ô ma troupe :

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

(Cliquer sur le lien ci-dessus)

R. Louange à toi, ô Christ
Berger de ton Église,
Joyeuse et vraie lumière,
Tu nous donnes la vie !

1.Toi l´étoile dans la nuit,
Tu rayonnes avec le Père.
Par toi nous avons la vie,
Nous voyons la vraie lumière !

2. Que nos chants te glorifient,
Qu´ils embrasent notre terre !
Fils de Dieu, tu t´es fait chair
Pour nous mener vers le Père !

3. Envoie sur nous ton Esprit,
Fais briller sur nous ta Face !
Ô Jésus ressuscité,
Que nos chants te rendent grâce !

4. Ta splendeur nous as sauvés
Des ténèbres éternelles.
Donne-nous de proclamer tes prodiges,
Tes merveilles !

Paroles et musique : Communauté de l'Emmanuel (A.Dumont / A. Fleury) /© 2007, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris

« Dieu l’a fait Seigneur et Christ »

Lecture des Actes des Apôtres (Ac 2, 14a.36-41)

Le jour de la Pentecôte,
Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et fit cette déclaration :
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude :
Dieu l’a fait Seigneur et Christ,
ce Jésus que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ;
ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit :
« Convertissez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ
pour le pardon de ses péchés ;
vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.

Car la promesse est pour vous,
pour vos enfants
et pour tous ceux qui sont loin,
aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
Par bien d’autres paroles encore,
Pierre les adjurait et les exhortait en disant :
« Détournez-vous de cette génération tortueuse,
et vous serez sauvés. »

Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre
furent baptisés.
Ce jour-là, environ trois mille personnes
se joignirent à eux.

Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. ou :Alléluia !

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

DEUXIÈME LECTURE

« Vous êtes retournés vers le berger de vos âmes »

Lecture de la Première lettre de saint Pierre Apôtre (1 P 2, 20b-25)

Bien-aimés,
si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien,
c’est une grâce aux yeux de Dieu.
C’est bien à cela que vous avez été appelés,
car c’est pour vous que le Christ,
lui aussi, a souffert ;
il vous a laissé un modèle
afin que vous suiviez ses traces.
Lui n’a pas commis de péché ;
dans sa bouche,
on n’a pas trouvé de mensonge.
Insulté, il ne rendait pas l’insulte,
dans la souffrance, il ne menaçait pas,
mais il s’abandonnait
à Celui qui juge avec justice.
Lui-même a porté nos péchés,
dans son corps, sur le bois,
afin que, morts à nos péchés,
nous vivions pour la justice.
Par ses blessures, nous sommes guéris.
Car vous étiez errants
comme des brebis ;
mais à présent vous êtes retournés
vers votre berger, le gardien de vos âmes.

« Je suis la porte des brebis »

Alléluia. Alléluia. Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 1-10

En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre,
et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête,
et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi,
il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

Découvrir Dieu

I - Nous sommes habitués à entendre Jésus s’identifier au « bon berger ». Nous l’entendrons effectivement dans l’évangile de demain. Aujourd’hui Jésus prend une image plus étonnante : il est la porte de la bergerie. Cette image de la porte peut évoquer une fermeture mais ici il s’agit bien d’une porte ouverte, qui permet de passer de l’intérieur à l’extérieur. En passant par Jésus, les brebis que nous sommes peuvent accéder à la vraie vie ; elles sont libérées de leur enfermement et peuvent goûter aux vraies nourritures, être sauvées, vivre. Cette image peut résonner particulièrement en ce moment avec nos portes fermées et notre vie confinée. Nous sommes peut-être focalisés sur l’ouverture de nos portes dans quelques jours qui nous permettra, croyons-nous, de retrouver la vraie vie. Mais est-ce vraiment la porte dont il est question ? Où se trouve la vraie vie aujourd’hui, à laquelle nous accédons en passant par Jésus ?

Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange

II - Jésus nous dis ce jour qu’il est la porte, le berger des brebis. Toutes ces images qu’il utilise et sa vie elle-même nous montrent bien qu’on peut lui faire confiance. Il ne se déclare pas comme une alternative, mais comme le Bon berger, c’est lui la Porte. On peut écouter sa voix, lui faire confiance car il nous mènera toujours vers des eaux tranquilles. A Celui qui a donné sa vie pour nous, on doit pouvoir le suivre, l’écouter car en vérité nous ne risquons rien avec lui. Au contraire, c’est une certitude que nous sommes gagnants en tout. Et si Jésus tient à apporter aujourd’hui une précision de taille, c’est pour éviter qu’on suive des bergers mercenaires, des voleurs. Oui, on peut être tenté d’écouter la voix d’autres bergers et Dieu seul sait qu’il y en a trop en ce monde, des bergers qui cherchent à appâter les brebis, mais c’est pour les égarer. Ne tombons pas dans leurs pièges. Jésus est digne de confiance. Relisons tout son parcours, sa vie donnée. Tout est fait par amour, rien que par amour. La porte qu’il est nous permet d’entrer et de sortir sans crainte. Avec lui nous sommes tous en sécurité. Il ne se comporte pas comme un mercenaire. Nous pouvons alors prier pour qu’Il continue d’envoyer de bons bergers à sa suite pour son troupeau afin que la Bonne Nouvelle atteigne tous les hommes et que toute langue proclame que Jésus est Seigneur, qu’il est la Porte des brebis. Amen.

Évangile commenté par le Père Gilbert Biaye