« L’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5)
et nous rend forts dans l’épreuve
Qui enverrai-je ?
Le Dimanche de la santé a été instauré pour mettre en lumière dans les communautés chrétiennes, les soignants, les aidants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie, les blouses roses et autres associations… tous ceux qui œuvrent parfois dans l’ombre et qui sont si importants. Il se situe dans le calendrier le dimanche le plus proche de la Journée mondiale des malades célébrée le 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes. C’est donc, cette année, le dimanche 9 février, avec pour thème « Qui enverrai-je ? » (Isaïe 6,8).
C’est, pour nous, l’occasion d’interpeller largement les fidèles sur l’attention portée aux personnes malades ou handicapées, aux personnes âgées et isolées, et de les inviter à s’interroger sur leurs engagements. Partout en France, au sein des hôpitaux comme au cœur des plus petits villages, souvent dans une grande discrétion et simplicité, des bénévoles se rendent présents auprès de ceux qui souffrent.
L’interpellation de la Parole de Dieu, dans le livre d’Isaïe, provoque souvent en nous une première réaction de recul : je ne suis pas capable ! Certes, la générosité et la bonne volonté ne suffisent pas toujours. Mais osons entrer en nous-mêmes et interrogeons le Seigneur. Appuyons-nous sur le discernement de nos amis, de nos communautés, de notre curé ... Quand, nous répondons, c’est en l’Église et au nom de l’Évangile. Oui, cela en vaut la peine, cela en vaut la joie ! Dans le cadre de la pastorale de la santé, tous ceux qui ont franchi le pas pourront vous l’assurer, lorsque nous visitons, nous ne sommes jamais seuls, Dieu nous précède toujours.
En cette année jubilaire devenons pour nos frères et sœurs malades « Pèlerins d’Espérance ».
Service diocésain de la Diaconie (Toulouse)
EXTRAIT DU MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS :
Chers frères et sœurs,
Nous célébrons la 33ème Journée mondiale du Malade de l’année jubilaire 2025 où l’Église nous invite à devenir des « pèlerins de l’espérance ». Nous sommes accompagnés en cela par la Parole de Dieu. Saint Paul nous donne un message très encourageant : « L’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5), elle nous rend même forts dans les épreuves.
Cette expression est consolante mais elle peut soulever des questions, en particulier chez les personnes qui souffrent. Par exemple, comment rester forts lorsque nous sommes touchés dans notre chair par des maladies graves, invalidantes, qui nécessitent peut-être des soins dont les coûts sont au-dessus de nos moyens ? Comment le rester quand, en plus de notre propre souffrance, nous voyons celle de ceux qui nous aiment et qui, tout en étant proches de nous, se sentent impuissants à nous aider ? Nous ressentons dans ces circonstances le besoin d’un soutien plus grand que nous : nous avons besoin du secours de Dieu, de sa grâce, de sa Providence, de cette force qu’est le don de son Esprit (cf. Catéchisme de l’Église catholique, 1808).
Arrêtons-nous donc un instant pour réfléchir sur la présence de Dieu auprès de ceux qui souffrent, en particulier sous trois aspects qui la caractérisent : la rencontre, le don et le partage.
Extrait du message du pape François à l’occasion de la XXXIIIème Journée mondiale du malade – 14 janvier 2025
Depuis 1992, l’Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.
La vocation du dimanche de la santé est vraiment de rendre visibles les acteurs de la santé dans les communautés chrétiennes : l’ensemble des « soignants » (ils sont nombreux et leurs métiers sont variés !), les « aidants », les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie, les Blouses roses et autres associations laïques… tous ceux qui œuvrent (parfois dans l’ombre) et qui sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées.
Le dimanche de la santé pourrait être l’occasion de les envoyer en mission, de les réunir autour de l’autel pour le Notre Père par exemple, ou de les bénir particulièrement… Non pas pour qu’ils soient vus, mais pour que la communauté prenne conscience de leur nombre et de leur existence ! On prie souvent pour les malades… Prie-t-on suffisamment pour ceux qui prennent soin d’eux, pour les médecins, les chercheurs, tous ceux qui font avancer le soin ? Les temps difficiles que nous avons traversés ces dernières années, ont permis de percevoir à la fois l’épuisement, le découragement et aussi l’engagement sans faille des « soignants » ! Ils méritent bien cette place spécifique dans nos communautés une fois par an…
|
|